Les Lillois
Il faut revenir sur la première rencontre avec nos amis Lillois, un jour d’été, sur la place de l’église.
Lors de notre toute première expédition en mobylette et de la découverte de la maison de famille d’Alain, nous errions dans le village à la recherche de jeunes vacancières.
Il y en avait bien sûr mais toujours accompagnées de leurs parents ou de copains hostiles.
Un jour où nous observions la vie de la place, assis sur un
banc, on vit arriver cinq jeunes de notre âge, très différents de nous. Ils
étaient soignés, semblaient avoir de l’assurance, bref ils ne passaient pas
inaperçus. Il se passait quelque chose sur
Ces cinq Lillois étaient des copains d’école, depuis la maternelle.
On est entrés dans le groupe tellement content de trouver d’autres copains qui riaient des mêmes choses que nous. On devait être fin août. On s’est donc installés dans cette grande maison, plus accueillante que la maison aux fantômes d’Alain et on a passé 15 jours de fêtes et de rires. Chaque soir, on organisait d’immenses dîners avec les jeunes filles que l’on rencontrait dans la journée, à Blois ou dans d’autres maisons de vacances. On chantait, Alain à la guitare, moi au piano. C’était une grosse fête permanente.
45 ans plus tard, on en reparle encore…