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Tant que je me souviens...
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15 décembre 2006

Les Lillois

Il faut revenir sur la première rencontre avec nos amis Lillois, un jour d’été, sur la place de l’église.

Lors de notre toute première expédition en mobylette et de la découverte de la maison de famille d’Alain, nous errions dans le village à la recherche de jeunes vacancières.

Il y en avait bien sûr mais toujours accompagnées de leurs parents ou de copains hostiles.

Un jour où nous observions la vie de la place, assis sur un banc, on vit arriver cinq jeunes de notre âge, très différents de nous. Ils étaient soignés, semblaient avoir de l’assurance, bref ils ne passaient pas inaperçus. Il se passait quelque chose sur la place. Des gens essayaient avec difficulté de faire entrer une très grosse dame dans une petite voiture. Nous étions donc tous figés à regarder, en silence, avec beaucoup d’attention ce spectacle providentiel. On ne s’était encore rien dit mais c’était comme si on se connaissait déjà. L’un d’entre nous a alors sorti une phrase simple sur la scène et qui a déclenché le fou rire général qui couvait chez chacun d’entre nous depuis quelques minutes. Et quel fou rire ! Sept rires énormes, interminables, chacun partant dans une direction, plié en deux, hurlant… Voilà, on avait fait connaissance, le début d’une amitié qui dure depuis 45 ans. Remis, se plaignant encore de douleurs au ventre, on s’est dirigés, à son invitation, vers la maison de Paul-Henry, celle des Solex.

Ces cinq Lillois étaient des copains d’école, depuis la maternelle.

On est entrés dans le groupe tellement content de trouver d’autres copains qui riaient des mêmes choses que nous. On devait être fin août. On s’est donc installés dans cette grande maison, plus accueillante que la maison aux fantômes d’Alain et on a passé 15 jours de fêtes et de rires. Chaque soir, on organisait d’immenses dîners avec les jeunes filles que l’on rencontrait dans la journée, à Blois ou dans d’autres maisons de vacances. On chantait, Alain à la guitare, moi au piano. C’était une grosse fête permanente.

45 ans plus tard, on en reparle encore…

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